Discours de SEM. André Parant, ambassadeur de France en Egypte
15 novembre 2015
Mesdames et Messieurs,
Chers compatriotes, chers amis,
Je vous remercie tout d’abord de votre présence aujourd’hui à ce rassemblement.
Comme vous le savez, le Président de la République a décrété trois jours de deuil national à la suite de la vague d’attentats terroristes qui a frappé Paris dans la nuit de vendredi à samedi, tuant ou blessant des centaines de nos compatriotes. Demain, une minute de silence sera observée à midi dans toute la France. Les services de l’ambassade, bien entendu, s’y associeront.
Mais sans attendre, et en accord avec nos élus, que je salue, il m’a semblé important de répondre à l’appel d’un certain nombre d’entre vous, qui souhaitaient qu’une occasion soit suscitée pour permettre à notre communauté de se réunir et de se recueillir.
C’est l’objet de ce rassemblement.
Nous sommes ici d’abord pour manifester notre émotion, notre tristesse et notre indignation face aux évènements qui endeuillent notre pays. Ces sentiments sont d’abord les nôtres. Mais ils sont aussi partagés par des millions et des millions de personnes de par le monde et, puisque nous sommes en Egypte, je tiens à dire ici combien je suis touché –comme vous tous j’en suis sûr-, par les témoignages de sympathie que je reçois de très nombreux amis égyptiens.
Nous sommes ici aussi pour rendre hommage aux nombreuses victimes de ces attentats barbares, et témoigner de notre solidarité avec leurs familles endeuillées. Même si nous vivons en Egypte, beaucoup d’entre nous entretiennent des liens étroits avec la France, où vivent nos familles, et connaissent directement ou indirectement des personnes décédées ou blessées dans ces attaques.
Nous sommes ici enfin pour manifester notre unité, dire que nous sommes tous, par-delà nos différences, fiers d’être Français, attachés à nos valeurs, et déterminés à les défendre contre ceux qui cherchent à y porter atteinte en nous divisant. L’obscurantisme, le fanatisme et la barbarie n’ont pas leur place dans notre République, dont ils sont la négation.
Je vous invite maintenant à observer une minute de silence, en hommage à toutes les victimes.
(minute de silence)
Je vous propose de chanter ensemble « La Marseillaise ».
(« Marseillaise »)
Je vous remercie. Vive la République et vive la France !