Egypte/déclaration du porte-parole du Quai d’Orsay (17 janvier 2019) [ar]

Q – Vous avez décerné le prix franco-allemand des droits de l’Homme et de l’État de Droit à Mohammed Lotfy, responsable d’une ONG dénonçant les disparitions forcées. Sa demande de grâce présidentielle pour sa femme Amal Fathy (condamnée à 2 ans de prison pour avoir dénoncé son propre harcèlement sexuel) est restée lettre morte. Compte de tenu du partenariat stratégique entre la France et l’Égypte, avez-vous appuyé la demande de ce militant des droits de l’Homme auprès des autorités égyptiennes ?

R – Nous suivons avec attention la situation de Mme Amal Fathy et sommes intervenus auprès des autorités égyptiennes, avec certains partenaires notamment européens, en faveur de son cas. Nous sommes en lien étroit avec son mari, M. Mohamed Lotfi.

Nous abordons directement et franchement avec les autorités égyptiennes la question des droits de l’Homme. C’est dans ce cadre que nous intervenons sur un certain nombre de cas individuels. Nous sommes engagés à obtenir des résultats.

La France est mobilisée pour lutter contre les violences à l’égard des femmes dans le monde et a soutenu à l’Assemblée générale des Nations unies la première résolution sur la lutte contre le harcèlement sexuel en 2018.

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Dernière modification : 17/01/2019

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